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Qui sommes nous?

Mais avant tout, qui est Totochabo?

Totochabo est le nom du personnage mystérieux issu de la Grande Beuverie, roman de René Daumal publié en 1938. Totochabo, guru de l'ancien Caucase est à a fois vendeur de tapis ambulant ou prophète grandiose s'inscrivant dans la pure lignée rabelaisienne. Avec les mots et son discours poetique, Totochabo distord la réalité et fait surgir ainsi  les créatures fabuleuses, et paysages chimériques au grand jour. De plus , bien qu'étant proéminan dans le roman de Daumal, Totochabo reste discret mais surgit toujours au bon moment quand la pesanteur d discours éradique toute poésie au langage. C'est pour cela que nous avons placé ce personnage comme personnage totem de cette toute nouvelle compagnie.

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La Compagnie est l'évolution de la compagnie des Arrhes dramatiques, créée e 2019 à Paris et qui à justement, adapté le roman de la Grande Beuverie de René Daumal sur plusieurs scènes et autres lieux de fêtes en France. La cie Totochabo, tout comme les Arrhes Dramatiques, a pour ambition de faire rayonner le théâtre, la littérature et les arts plastiques dans un esprit de joie, mais néanmoins avec un soupçon bizarre de pataphysique.

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L'équipe

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Florent Lumbroso

Florent Lumbroso est comédien et metteur en scène. Il s’est initié au théâtre dans un atelier de
l'université de Paris VII, organisé par Mylène Ibazaten, ce qui lui permit de jouer dans plusieurs pièces,
telles que : Le Cercle de craie caucasien de Bertol Brecht ou Les noces de sang de Frederico Garcia
Lorca. Sur les conseils de Mylène Ibazaten, il développe ensuite un attrait pour le clown, discipline dans
laquelle il se forme auprès de Raphael Almosni. Suivant un master en chinois en parallèle, il décide de
partir vivre en Chine pendant deux ans, dans l’objectif de rédiger son mémoire sur l’arrivée de la religion
musulmane en Chine par la route de la soie. Durant cette période, il se forme aux arts traditionnels
chinois: le Kung-fu, la Danse du lion, le Qi-qong et la médecine chinoise. Lorsqu’il rentre en France, il
intègre le conservatoire du Centre et a notamment pour enseignants Alain Hitier et Phillippe Perrussel. À
la suite d’une audition, il intègre également la classe d'expression corporelle de Nadia Vadori Gauthier
au conservatoire. Lors de ces quatre années de formation, Florent met en scène deux spectacles au
Théâtre Silvia Montfort, aux cotés de Nadia Vadori Gauthier: En attendant Godot de Samuel Beckett, et
Baal de Bertol Brecht. Depuis, Florent n'a de cesse de monter des projets en rapport avec la poésie et la
littérature. Après avoir travaillé au Club des poètes, une institution reconnue de la poésie à Paris, il crée
une compagnie à Paris en 2018 : "Les Arrhes dramatiques", avec laquelle il adapte notamment le roman
La Grande beuverie de René Daumal. D’autre part, Florent a développé sa carrière de comédien dans le
secteur audiovisuel, sur plusieurs types de supports. Il apparaît notamment dans une grande partie des
clips du groupe français "Feu! Chatterton" ( A l'aube, Ginger, etc.), de même que dans le clip Ocean de
Kid Wise, réalisé par Benjamin Khun. Ce clip est référencé dans le magazine Les Inrock comme un des
meilleurs clips de l'année 2015. Malgré tout plus sensible au théâtre, il fonde en 2021 la compagnie
"Totochabo" afin de promouvoir les arts littéraire, plastique et poétique à Dijon.

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Etienne Cottereau

Le comédien Étienne Cottereau a été formé par Philippe Perrussel (Conservatoire municipal du XIème,
Paris, 2010-2011) et par Delphine Eliet (École du Jeu, Paris, 2013-2016). Il est par ailleurs diplômé de
l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Au théâtre, il joue dans En attendant Godot de Samuel
Beckett, mis en scène de Florent Lumbroso (Conservatoire Charles Munch, Paris, 2010), et participe au
projet Théâtre de Marcus Borja (Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, 2014, repris au
Jeune Théâtre National et au Théâtre de la Colline dans le cadre du Festival Impatience, de même qu’au
Théâtre de la Cité Internationale). Il met également en scène Une ville dans le ciel d’Issa Makhlouf
(École du Jeu, Paris, 2014). En 2018, il crée la compagnie La girafe, au sein de laquelle il se produit
dans L’inventeur de l’amour de Ghérasim Luca au Théâtre des déchargeurs, accompagné par le duo
JOE Quartz et mis en scène par Darius Peyamiras. Il monte encore

[1]un projet de recherche-création sur
L'homme qui de Peter Brook, avec le metteur en scène Gaston Dubois, qui verra prochainement le jour à
la Pitié Salpêtrière. Au cinéma, il a tourné dans des courts métrages sous la direction de Toshihiro
Nobori, Shoichiro Kawashima et Corentin Courage, et a dernièrement joué dans le long métrage Voyage
en têtes étrangères d’Antonio Amaral. Enfin, il a enrichi son art de la scène grâce à la pratique de
l'aïkido, du yoga, de la danse, du qi gong et de la méthode Feldenkrais.

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Charles Mathieu

Charles Mathieu s’est initié à la déclamation au Club des poètes de Blaise Rosnay, et a fait ses premiers pas sur scènes dans La Grande Beuverie (Folie Théâtre, 2019), adaptée pour le théâtre par les Arrhes Dramatiques, aux côtés du charismatique Florent Lumbroso, en tant que musicien et comédien. Durant son apprentissage parisien, il interprète la voix d’Alvaro de Campos dans L’Ode Maritime de Fernando Pessoa et la trilogie du cycle poétique cendrarsien, en particulier Le Canal de Panama. Violoniste formé au conservatoire de Paris XIVème, il a longtemps participé à des concerts en formations variées, allant du violon solo à l’orchestre symphonique ; jusqu’à pouvoir porter aujourd’hui cet art en scène, ce à des fins de mise en valeur sonore des atmosphères scéniques et des caractères. Agrégé de philosophie, après un Master en philosophie contemporaine à l’université Paris I et un mémoire consacré à la phénoménologie de la perception auditive sous la direction de Jocelyn Benoist, il enseigne notamment au lycée de Longchamp dans les classes d’Art Appliqué de Terminale et de Licence. 

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Juliette
Abila

Juliette Abila, artiste peintre dijonnaise, crée des œuvres imaginaires au style vaporeux et impalpable,
inspiré de l'impressionnisme. Depuis son plus jeune âge, la peinture est une passion, qu'elle apprend et
développe en famille aux cotés de son grand père Bernard Abila. Elle suit des études d'Arts plastiques
au Lycée le Castel à Dijon, avant d’intégrer une formation de maquilleuse professionnelle à l'école de
Jean Pierre Fleurimon à Paris. Elle a ensuite l’opportunité de travailler en tant que maquilleuse
professionnelle auprès de différents artistes, notamment dans le domaine audiovisuel, dans l'univers du
clip. Puis, la peinture s’impose de nouveau comme une évidence. Elle développe des collections
uniques et oniriques, et se lance dans la création de fresques pour les particuliers (murs de cours et
jardin, portes, marches d'escaliers). Elle diversifie également les supports s’inscrivant dans un univers
décoratif (têtes de lit, boîtes a bijoux, plateaux, etc.).

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